circuit du 28 mai

12 cyclos A répondent présents pour cette première sortie programmée un samedi. Avons-nous eu affaire à quelques distraits ?  Bien possible. La brume matinale fera assez vite place au soleil. Nous partons vers Chimay et au poste frontière de Maquenoise, nous faisons une première halte afin de nous dévêtir un peu. C’est que mine de rien, il fait déjà chaud. Nous pédalons en territoire Français : Hirson, Saint-Michel, Signy-le-Petit, Eteignières et Regniowez. Après un deuxième arrêt et déjà plus de 80 km dans les jambes, nous nous lançons dans une nouvelle allure libre : Cul-des-Sarts – Forges-Jean-Petit – Brûly de Pesche. Différentes attaques vont se succéder, dont notamment Dany qui s’était juré de faire honneur à son beau maillot rose mais à chaque fois le peloton contrôle. Cédric, Bruno et Denis vont bien à leur tour nous fausser compagnie mais ils seront avalés peu avant la première petite difficulté de ce parcours. Là, je décide tout comme la semaine passée de lancer une offensive. Elle fait mal. Nous ne sommes plus que 5 en tête : Alain Couck, José, Alain Bouvy, Gérald et moi. Alain Couck  hausse de temps à autre le rythme mais tout le monde s’accroche. A moins de 500 mètres du but, c’est José qui tente le tout pour le tout. Il se détache et prend plusieurs longueurs d’avance. Je sens qu’il est plus que temps de réagir. Je lance le sprint, dépasse José et pense un instant accrocher cette victoire. Mais cette ultime ligne droite est longue et pentue et René semble encore bien loin. Alain Couck, en fin stratège, déploie toute son énergie, me déboîte et s’impose. Pour la 4ème fois d’affilée, je termine 2ème devant Alain Bouvy, José et Gérald. Arrivent ensuite dans l’ordre : J-François ( bravo à lui ), Marc, Denis, André, Cédric, Bruno et Dany.
Alain Bouvy décide de modifier la fin de notre randonnée et de regagner notre QG de Nismes via Brûly de Pesche, Couvin et Petigny.
Nous avons parcouru un peu moins de 110 km à une vitesse moyenne de 26,5km/h.
Félicitations et bonne semaine à tous.
A dimanche cette fois.
Marc ( Raymond pour les mauvais et les jaloux )

Belle randonnée ce samedi matin, Alain Couck n'a laissé aucune chance à ses concurrents il tenait absolument en empocher les 25 points de la victoire et il tout fait pour, nous avons eu le privilège de rouler avec le maillot rose qui s'est même distingué pendant l'allure libre, a souligner la belle performance de Jean François qui avait décidé pourtant de ne pas participé, bravo à lui, et enfin encore une deuxième place pour Marc qui a pourtant tout fait pour remporté la victoire, mais Alain Couck était bien le plus fort.
A Dimanche
le président.

Bonjour à ceux qui lisent les messages

Le groupe B est réduit à deux fois rien ce dimanche, Didier et moi...

A la sortie de Nismes, on bifurque à gauche en laissant le groupe A se diriger vers Couvin. Ce n'est qu'à ce momentt que nous nous rendons compte que nous ne sommes que deux... On s'arrête, on discute... Deux, ça fait pas grand chose, on aime rouler en groupe, on hésite, on temporise, Maurice, la sagesse de Maurice, nous conseille de faire le tour prévu à deux... On aurait dû écouter Maurice...
Attendez, voilà Marc qui passe au carrefour, idiot que je suis, je dis qu'on va rouler avec le groupe A : et patratra, bardaf c'est l'embardée, la cata, la bêtise du siècle, l'erreur à ne pas commettre...

On rejoint le groupe A à la sortie de Couvin, mon moteur diesel n'est pas encore chaud mais il est oute de l'effort produit. Didier et moi, enfin plus moi que Didier, on joue à l'élastique jusque Baileux. L'élastique est un jeu que je déteste jouer...

Rendons à César ce qui appartient à Didier : il est solidaire et il m'attend. Je sais très bien qu'il a la force pour rouler avec les A au rythme des A. Moi, pas du tout.

Je lui propose de me laisser seul, je suis décidé à rentrer chez moi, voire à raccrocher mon vélo... On peut se poser la question de savoir si un groupe B est indispensable au club, puisqu'un dimanche on roule vite sur des circuits assez longs au début de saison, et l'autre dimanche... Ben on est deux dont un ne sait pas suivre le rythme...

Bon, passons.

A Baileux, Didier me propose d'inventer un circuit, j'accepte, on roulera donc à deux ce dimanche. Rièze, Cul-des-Sarts, un bout de route sympa avec des néerlandophones, c'est mieux en peloton. Regniowelz, Rocroi, direction Fumay où Didier me propose une petite allure libre. Comme il a joué le jeu de la solidarité et de l'esprit de groupe, j'accepte et je le laisse gagner (mode humour). Il empoche donc deux points qui viennent consolider son actuel maillot rose.

Fumay, j'y arrive quand même le premier, descente et poids obligent

La suite est simple, Vireux par la route, Mazée, Treignes, Dourbes, Nismes Métropole : j'avoue sans complexe que je suis fourbu comme un cheval ardennais après les moissons. Mon coéquipier est en forme, il m'attend, roule à mon rythme, dans les côtes. J'apprécie (les Alsaciens et ceux qui me connaissent savent que je me cale sur un braquet et un rythme que je ne lâche pas du bas au sommet...). On se souvient des circuits de notre jeunesse, roulés à deux comme ce dimanche pendant les longues vacances d'été...

A Nismes, le compteur indique 83 km, à 24 de moyenne. A deux, ce n'est quand même pas si mal que ça. On goûte alors aux plaisirs de l'eau plate si on est sportif et à l'Orval si l'on est disciple d'Epicure.  

Voilà, j'espère que le groupe B va quand même démarrer cette saison.

Pascal